samedi 19 janvier 2013

Schéma immobilier


Le schéma immobilier du groupe, présenté lors du CE de novmebre 2012, ne prévoit pas de changement pour le site de Saint-Quentin en Yvelines (d’ici 2017 le groupe n’occupera que l’immeuble de Ravel même si l’accès à la cantine sera conservé).
Pour Paris et la proche banlieue (donc Clichy), le groupe prévoit d’occuper trois immeubles d’ici 2015, qui regrouperont par activité les gestionnaires, la MOA et la MOE de A3M, SI2M, Auxia, Quatrem et Fédéris. Ce seront :
  • l’immeuble de la rue Laffitte, dévolue au siège ;
  • l’immeuble rue Nationale, qui sera l’immeuble “retraite” ;
  • un nouvel immeuble (non encore connu), qui devra accueillir toute la partie “assurance”. Celui-ci devra être facilement accessible depuis le siège).

A noter : le bail de l’immeuble de Lafayette (SI2M et Fédéris) s’achève en septembre 2015, celui de Quatrem en avril 2015. L'immeuble de Clichy n'est pas vendu, contrairement aux rumeurs colportées par nos sempiternels chevaliers de l'apocalypse.

samedi 5 janvier 2013

CE de décembre 2012


Les principaux points de l’ordre du jour :


  • le  plan de formation 2013 et la réorganisation de SI2M (voir notre focus) ;
  • les entretiens professionnels annuels (EAP), qui vont évoluer (le détail sera donné lors du prochain CE, en janvier) ;
  • l’adoption du nouveau règlement de la commission “activités sportives et culturelles” (ASC) et en particulier de l’activité “chèques vacances” (votre notre focus).

Focus : Plan de formation 2013 et réorganisation

Le plan de formation 2013 ressemble à celui prévu pour 2012 avec la priorité mise sur l’accompagnement de la réorganisation (si ce n’est que la réorganisation prévue en 2012 n’aura pas vu le jour). Les élus CFTC ont voté favorablement pour ce plan, qui a  été approuvé par le CE.
La nouvelle organisation de SI2M se mettra en place progressivement en 2013 selon le mode opératoire suivant, basé sur le recensement des compétences réalisé par le Direction des ressources humaines fin 2011 :

  • définition de l’organisation cible ;
  • positionnement des gens dont les fonctions restent inchangées (par exemple les ingénieurs système) ;
  • identification des postes qui pourront être pourvus en interne nonobstant un parcours de formation ;
  • ouverture à l’extérieur pour les postes ne pouvant être pourvus en interne ;
  • mise en place progressive sur tout 2013 pour prendre en compte les transferts et montées en compétences.
Nous ne pouvons nous prononcer sur la future organisation (qui n’est pas encore connue) mais la méthode choisie pour sa mise en oeuvre nous semble à la fois cohérente et raisonnable.

Focus : chèques vacances 2013

La commission ASC a proposé de liquider pratiquement tout le budget 2013 du CE en une seule opération, au prétexte de laisser une situation propre à la prochaine équipe. Le montant des chèques vacances sera donc cette année de 800 € mais aucune autre activité (hormis une tournée de billets de cinéma) ni aucune subvention ne sera donc proposée.
Seuls les élus CFTC ont voté contre.
Quoiqu’il en soit, cette liquidation de budget ayant été approuvée par le CE nous nous permettons d’insister sur l’importance de faire votre demande de chèques vacances avant le 01/02/2013 (aucune demande hors  délais ne sera prise en compte). Si vous connaissez des gens en congés ou en arrêt maladie sur cette période pensez à les prévenir.

Quelques conseils sur l’utilisation des chèques vacances :

  • n’hésitez pas à consulter le site de l’ancv (http://www.ancv.com/), qui vous donnera la liste des partenaires (il existe également une application pour smartphone);
  • vous pouvez les utiliser dans les nombreux restaurants qui arborent le badge “ancv” ;
  • vous ne pouvez plus vous en servir pour régler directement les péages d’autoroute (depuis le 1er janvier de cette année) mais vous pouvez en contrepartie les utiliser pour créditer jusqu’à 150 € le badge “Liber-t Vacances” ;
  • Les chèques périmés peuvent être changés pour de nouveaux pendant trois mois après la fin de leur validité.

CET : presque un bon accord


L’accord proposé par la Direction, après deux réunions de négociation, contient des avancés notables si on le compare par exemple à celui mis en oeuvre chez A3M. Malgré les reculs par rapport au précédent accord (particulièrement avantageux il est vrai) la proposition de la Direction était acceptable... à un détail près : l’inégalité de fait entre les systèmes horaires.
Nous ne voyons aucune raison pour qu’un salarié doive déposer un nombre d’heures différent pour créditer son compte d’une journée selon qu’il soit aux “36H30” ou aux “38H30” de travail hebdomadaire (nous avions justement proposé que la journée soit banalisée à 7H dans tous les cas). Nous ne pouvons pas cautionner une clause qui nous semble inéquitable et juridiquement fragile.
La CFTC ne signera donc pas cet accord, qui est tout de même entré en vigueur le 1er janvier 2013 (la CGT-SI2M et la CFE-CGC l'ayant ratifié).

CE exceptionnel du 09/11/2012


Un Comité d’entreprise “exceptionnel” s’est tenu à Paris le 9 novembre.

A l’ordre du jour de ce CE : la restitution de l’audit de la production mené par le cabinet Fontaine et la présentation de la “feuille de route de SI2M”.

L’étude du cabinet Fontaine :
Les principales conclusions de cette étude sont :

  • une insuffisance de la vision de l’architecture (en particulier de l’architecture technique) et une absence de politique d’investissement à long terme ;
  • l’absence de feuille de route technologique (à l’exception de la partie “Usine Retraite” mais elle n’est pas gérée par le groupe) ;
  • une utilisation de la prestation mal pilotée et mal pensée (trop d’intervenants d’horizons divers et pas de focalisation par domaine ; pas de clarification évidente entre les parties forfait et régie) ;
  • une très forte hétérogénéité technologique (le cabinet a répertorié pas moins de 6 systèmes de bases de données, sept technologies de stockage, sept versions de systèmes d’exploitation etc.) ;
  • un nombre pléthorique de serveurs (plus de 1300, dont 125 hors des Datacenters : des procédures devraient être mises en place pour juguler cette inflation).

La Direction se donne comme objectif de redresser la Production en trois ans, avec des étapes intermédiaires.



La feuille de route de la transformation du SI :
La Direction est fière du taux de convergence des systèmes d’information (et avance le chiffre de 70%) mais indique que ce fut au prix de migration vers des applications maintenant dépassées (comme G3C et AVT).
Voici pour la Direction les fondamentaux du futur système d’information, matérialisés par le programme “CUSI” :

  • maîtriser la sinistralité (au niveau assurance s’entend) ;
  • répondre aux nouvelles exigences des clients ;
  • permettre la diminution des coûts de gestion ;
  • s’adapter en permanence aux changements de réglementation.

Le planning de cette transformation court jusqu’en 2017 avec une convergence complète des systèmes d’information (y compris de Quatrem,Viamédis et Auxia), la mise en oeuvre des successeurs des applications vieillissantes (dont G3C) et la “désimbrication” complète des parties “assurance” et “retraite” (cette dernière rejoignant de toute façon l’usine retraite).

Les principes de fonctionnement de la DSI ont également été présentés. La “fonction SI” sera organisée en deux grandes activités :

  • un pôle “stratégie/conception/développement” (articulé en architecture, conception et développement et enfin recette et intégration) ;
  • un pôle “technologie et production” (articulé en ingénierie et exploitation, support technique et intégration).

Le premier pôle regroupera la MOA et la MOE (les études). L’accent sera mis sur la conception, le développement devant être sauf exception confié a des sociétés extérieures.

Pour le second pôle, la direction insiste sur la partie recette et intégration. Cela prendra du temps à fonctionner correctement donc la Direction va créer les structures le plus rapidement possible.

Transferts vers Alcara
La Direction souhaite mettre en place une passerelle pour transférer une partie du personnel vers le GIE Alcara/GIE Prod (GIE informatique de l’Agirc Arrco, qui dispose d’un site à Paris Gare de Lyon et de deux sites dans le Loiret). Les modalités de ces transferts devraient être présentées au CE de décembre. Ils ne concerneront pas forcément toutes les personnes travaillant actuellement sur la retraite ni que les personne travaillant sur la retraite.
Enfin, l’activité informatique de Saint-Jean de Braye fermera d’ici fin 2013. Le personnel concerné (environ 35 personnes) devra rejoindre soit un des sites d’Ile de France (les modalités ne sont pas non plus connues) soit le GIE Alcara.

Louvois, un grand projet informatique


Le Ministère de la défense, souhaitant rationaliser ses moyens, a lancé dans les années 2000  un grand projet de refonte de la gestion de la paie du personnel (environ 400 000 personnes), projet qui a abouti fin 2011. Ce n’est pas à proprement parler un succès, comme vous l’apprendra la lecture de ces articles de france24 ou du Point.

Revenons sur la génèse de  “Louvois” (génèse que vous retrouverez sur sur cet article de 01 net.) :
En 2005 le Ministère de la Défense confie le projet d’unification des logiciels de paie des Armées à un des grand acteurs du marché, la société SOPRA .
L’échec de cette première tentative a conduit à un appel d’offre, remporté en 2007 par un autre grand acteur du marché, la société STERIA (qui a coiffé sur le poteau la société LOGICA) pour la partie MOE. Le budget initial était de 6 millions d’euros.
Voici un extrait de la brochure STERIA, intitulée Success Story Louvois Defense (sic) :

“Les gains de productivité générés par la mise en place de Louvois, permettront au Ministère de la Défense de se recentrer sur leur coeur de métier à plus forte valeur ajoutée.”

En octobre 2012, un an après la bascule de l’armée de terre sur le nouveau logiciel, 30 millions d’euros ont du être débloqués pour résoudre en urgence les problèmes de soldes. Le personnel en charge avant Louvois (les “soldiers”), qui avait été affecté à d’autres tâches, a du être remis sur le calcul des soldes.

Les sciences économiques et les indicateurs


Un récent fait divers dramatique a remis sur le devant de la scène le “désert médical” et la fameuse règle des “30 minutes de trajet pour l’accès aux soins”. Deux économistes (Gwyn Bevan et Christopher Hood) se sont déjà penchés sur la gestion de la qualité par indicateurs en prenant l’exemple des interventions médicales en Grande-Bretagne.  En résumé : les indicateurs sont à manier avec beaucoup de recul et de précaution. En effet, les gens adaptent leur comportement et un indicateur peut tout à fait s’améliorer alors que la situation se dégrade. Si ce sujet vous intéresse nous vous conseillons la lecture de cet article du site francetvinfo.

"Moment d'échange" avec la direction


Ce “moment d’échange” (pour reprendre l’expression de l’invitation) a été organisé suite au flop du CE. Il s’agissait d’une rencontre informelle mais il est prévu que notre nouveau directeur revienne en CE avec un dossier à présenter.
Le directeur a donc exposé sa vision du présent et du futur de la DSI.
Pour le présent :

  • la partie production n’est toujours pas fiabilisée ;
  • l’articulation MOE/MOA n’est pas satisfaisante ;
  • les processus ne sont pas au point ;
  • nous sommes entre deux eaux pour les tierces maintenances applicatives (TMA) ;
  • la partie pilotage (des prestataires et des projets) est trop faible.

Voici ce qui nous attend pour le futur :

  • une externalisation complète des développements sur les projets, le directeur considérant cette activité comme “sans valeur ajoutée” (sic) ;
  • un “mapping” des applications encore maintenues en interne pour juger de l’opportunité de les basculer en TMA ;
  • la mise en place d’une passerelle vers le GIE Alcara (informatique de l’Agirc Arrco) pour ceux qui le souhaitent.

Pour notre directeur du moment, l’informatique idéale est “une production qui tourne comme une horloge” avec des salariés en charge de piloter avec poigne des bataillons de sous-traitants. Dans ce contexte nous ne nous féliciterons pas de la volonté de la direction de défendre des budgets informatiques à la hausse tant il est évident qu’ils serviront à rétribuer nos principaux fournisseurs.

Nous avons fait part lors de cette réunion de nos plus grandes réserves face à l’abandon du développement à des sociétés extérieures. Les fameux projets du CUSI (Cap santé, RP, G2A, I2E, TOUT’M...) n’ayant que trop montré la médiocrité des résultats ainsi obtenus. La production, pour revenir à elle, ne pourra jamais “tourner comme une horloge” avec des applications présentant d’aussi grosses lacunes de conception ou de réalisation que celles-ci, qui ont pratiquement toutes été réalisées hors SI2M.
Nous avons également rappelé le rôle déterminant des ressources internes dans le sauvetage de RP (le fameux référentiel personne) et de I2E (le portail entreprises) et objecté qu’en conséquence il est risqué de se priver à l’avenir de telles compétences.
La réponse aura été une fin de non recevoir : “ce que vous dites est peut-être vrai mais nous ne changerons pas d’objectif et le développement sera externalisé”.

Enfin, en ce qui concerne concrètement la Production (la priorité affichée de la direction) rien n’aura été précisé, ni sur les moyens ni sur la part d’interne et d’externe. Le cabinet Fontaine mène actuellement une étude et, comme vous le savez, un des consultants a rejoint la direction de la Production pour aider à mettre en oeuvre les futurs recommandations de ce cabinet.