jeudi 7 mai 2015

Salaires 2015 : intéressement avec abondement

Comme nous l’avions pressenti à l’issue de la précédente réunion, la direction a revu à la hausse sa proposition d’abondement.
Le projet d’accord prévoit donc désormais un abondement de 100%, plafonné à 650 € pour 2015 et 600 € pour 2016 et 2017, soit 1850 € sur trois ans.

Concernant les augmentations individuelles, elle prendront effet au mois de juin. Nous avons demandé que cette date soit avancée au moins pour les salariés passant de B en C. En effet, la direction avait jusqu’au 31 mars dernier pour se conformer à la convention collective et justifier l’absence de passage en C après 6 ans.
Cet argument a été noté par la direction et nous attendons maintenant sa réponse.

Abondement : la CFTC signera l’accord
Les retours de nos militants et sympathisants vont tous dans le même et bon sens : nous signerons donc cet accord.
A priori, la CFE-CGC devrait se joindre à nous, au contraire de la CGT-SI2M, de la CFDT et de FO.

A noter : l’accord proposé à la signature inclut l’ouverture de négociations dans l’année sur le télétravail et la retraite progressive.

Déménagements parisiens

Courant mai, des mouvements sont à prévoir entre Lafayette, Clichy et National (ainsi qu’un grand jeu de chaises musicales intra Lafayette). Une partie de ces mouvements est compréhensible puisqu’il s’agit de regrouper les équipes sur un même site ou sur un même plateau. Une autre partie l’est moins puisque - et c’est une première chez SI2M - elle a conduit au contraire à éclater des équipes.
Plus exactement, des prestataires vont être envoyés à National tandis que certains de leurs “collègues” internes resteront sur Lafayette.

C’était notre rubrique “Vous croyiez faire partie d’une équipe ? Que nenni (soit qui mal y pense) !

Et Saint-Quentin ?
Lors du CE du 4 décembre dernier, consacré à la spécialisation, la direction a réitéré son engagement de considérer Saint-Quentin comme un bassin d’emplois distinct de celui de Paris-Clichy. Aucune mobilité forcée n’est donc envisageable.

Quelques nouvelles d'avril 2015

Spécialisation, CAF, budget informatique, interventions de directeurs au CE, rapprochement avec La Mutuelle Générale : pour en savoir plus, abonnez-vous à notre lettre d'information en écrivant à cftcsi2m (c'est un compte gmail).

samedi 25 avril 2015

Télétravail : une année décisive ?

La CFDT et la CFTC ont réaffirmé leur attachement au télétravail face à une direction peu enthousiaste (mais très heureuse de compter sur le télétravail “gris”, largement pratiqué chez SI2M).
Entre-temps, côté A3M, le télétravail est devenu un outil au service du projet de spécialisation. Selon toute logique, le sujet devrait également être proposé au menu de SI2M.

Salaires 2015 : où en sommes-nous ?

Comme attendu, la direction ne propose aucune augmentation générale pour 2015. En revanche, elle prévoit de mettre en place, même sans accord :
  • une importante enveloppe dédiée aux augmentations individuelles (qui concernerait potentiellement 40 à 50% des salariés, y compris les personnes devant passer au niveau C après 5 ans) ;
  • une légère baisse des cotisations au régime de Prévoyance.

En cas d’accord collectif (autrement dit avec la signature des syndicats pesant au moins 30%), la direction proposerait un abondement du Plan Épargne Entreprise (PEE) à hauteur de 300 €.
Ce montant est nettement plus faible que l’abondement proposé côté A3M. La CFTC a indiqué en séance qu’elle refuserait de cautionner un accord au rabais ; la direction pouvant difficilement faire l’impasse sur notre signature, nous nous attendons à de nouvelles propositions plus intéressantes pour les salariés.


Augmentation générale : notre direction manque de courage
Les salariés de SI2M ne sont pas des enfants capricieux. Nous connaissons tous la situation délicate dans laquelle se trouvent nos régimes de retraites (et les sacrifices qui devraient être demandés à tous : retraités, salariés et entreprises) et la pression politique sur nos coûts salariaux.
Alors pourquoi ne pas l’avoir clairement expliqué lors des réunions du personnel ?
Était-il si difficile d’annoncer franchement que nous avons fait de l’excellent travail en 2014 mais que le contexte actuel ne donne guère de marge pour nous récompenser collectivement ?

Un dernier point sur ce sujet. Certains syndicats arguent de la meilleure santé de nos institutions d’assurance pour réclamer une augmentation générale (comme à la Mutuelle Générale, au hasard). L’argument se tient mais seront-ils prêts à assumer l’abandon de la partie retraite qui implique, au minimum, de sortir de la convention collective ?

Intéressement 2014 (versé en 2015) : un bon cru en perspective

Les résultats définitifs doivent encore être validés lors de la prochaine Assemblée Générale mais, a priori, les critères sont atteints à 90% (contre 75% l’année précédente).

La CFTC était bien évidemment signataire de cet accord d’intéressement.

Quel avenir pour SI2M ? Quel rôle pour notre GIE ?

Spécialisation, rapprochement avec La Mutuelle Générale, centralisation de l’informatique retraite au GIRC : autant de sujets que notre GIE atrophié (pas de direction propre, pas de moyens généraux propres et, surtout, pas de MOA) ne peut affronter sereinement.

Pour la CFTC, la situation ne peut rester en l’état et le statut quo que nous a proposé fièrement la direction (“pas de modifications avant 2018, soyez rassurés !”) ne nous convient absolument pas.

Nous ne voulons pas être rassurés : nous voulons une stratégie d’entreprise claire et des structures en adéquation avec celle-ci !

De deux choses l’une :
  • ou bien l’informatique est considérée comme une vitrine attractive et un “facilitateur de rapprochement” et, en ce cas, nous devons devenir un GIE à part entière (avec une direction propre, des moyens généraux propres et, surtout, une MOA) ;
  • ou bien l’informatique redevient un service comme un autre et le GIE doit alors s’effacer sans attendre et les salariés rejoindre la maison mère.

vendredi 13 mars 2015

A propos du nouvel accord sur le temps de travail

Ah, le nouvel accord sur le temps de travail… Que de négociations avortées, de reconductions année après année, et tout cela pour une couverture “24/7” coûteuse et ne servant pratiquement à rien.
Au final, l’accord que nous avons signé est plus avantageux que le précédent (le levier “24/7” aura au moins servi à cela) et conserve le volontariat pour les astreintes régulières.
Voici un petit panorama des questions concrètes qui nous ont été adressées :

Faut-il poser une demi-journée si on fait une journée de 4H ?

La suppression des plages fixes pour la formule “38H30” était un serpent de mer, mille fois évoquée et toujours refusée. La CFTC l’a pourtant obtenue ! L’avantage procuré est tel que nombre d’entre vous nous ont demandé s’il fallait poser une demi-journée (ou demander l’autorisation à son manager) si l’on ne souhaitait un jour ne travailler que, par exemple, de 7H30 à 11H30.
La réponse est NON : votre seule obligation sur une journée est de faire au minimum 4H de travail (3H si vous avez opté pour la formule “36H30”).
Naturellement, il ne s’agit pas non plus de dégrader vos relations avec votre hiérarchie.  Au-delà de la problématique “légale”, la courtoisie et le bon sens méritent d’être pris en considération.

L’anecdote qui tue
En plein CE, une personne d’un syndicat fièrement non signataire a critiqué les vilains signataires (traîtres à la cause salariale). Jusque là, c’est de bonne guerre. Là où cela devient cruel, c’est que, juste après, la même personne s’est inquiétée auprès de la DRH : “mais quand l’accord sera signé, vous laisserez aux gens le temps de changer de formule s’ils le souhaitent ?
Pour qu’ils puissent tirer profit de ce très mauvais accord ?

Mes interventions en Heures Non Ouvrées sont-elles toujours majorées ?

La réponse est OUI.
La Direction a tenté sur ce point un coup de poker en ne voulant majorer que les heures supplémentaires, au sens légal du terme. La différence est d’importance : si vous preniez dans la semaine une journée repos (congé, RTT, crédit, etc…), elle ne serait pas comptée comme du temps de travail et il serait alors fort possible que vous n’atteigniez pas le plancher hebdomadaire déclenchant les heures supplémentaires, et, ce, même si vous aviez travaillé plusieurs heures en heures non ouvrées (disons, au hasard, dans la nuit du mardi au mercredi…).
Vos négociateurs CFTC n’ont pas pris ce train : les heures réalisées entre 19H et 7H30 pour nécessité de service resteront systématiquement majorées.

Politique salariale 2015

La première réunion consacrée à la politique salariale de 2015 est prévue début mars. Comme vous le savez tous, notre direction vous a couvert de louanges pour vos excellents résultats en 2014 (objectifs atteints, parfois très largement, projets ambitieux menés à bien, retour de la confiance de nos clients...).

Ce satisfecit se concrétisera-t-il par une augmentation générale à la hauteur de l’éloge ?

Règlement des ASC : SI2M montre l’exemple


A nouvelle équipe CE, nouvelle mentalité : les clauses discriminantes des anciens règlements ont toutes été supprimées. Dorénavant, les salariés de notre GIE peuvent bénéficier des activités du CE dès le premier jour de leur contrat de travail.

dimanche 25 janvier 2015

Temps de travail : accord signé par la CFTC

Le nouvel accord “Temps de travail” :
  • supprime les plages fixes de la formule “38H30”;
  • étend la plage du soir à 19H ;
  • transforme les jours de pont en RTT employeur ;
  • étend les astreintes régulières à toutes les périodes non ouvrées (mais toujours sur le principe du volontariat)
  • reprend toutes les autres caractéristiques de l’accord précédent.

La suppression des plages fixes pour la formule “38H30” a été obtenue par la CFTC. Suite à cette suppression, les nombreuses demandes de changement de régime horaire pour basculer sur cette formule montrent que nous avons répondu à une véritable attente de votre part.

Cet accord étant plus favorable que le précédent (à l’exception des astreintes régulières), la CFTC décidé de le signer, tout comme la CFDT et la CFE-CGC. Les syndicats signataires pèsent plus de 60% des votants.

Concernant les astreintes régulières, nous regrettons que notre demande de réduction des plages couvertes n’ait pas été suivie. Les astreintes ne permettront pas à elles seules une continuité de service. En revanche, les contraintes imposées par une couverture 24/7 risquent de décourager les salariés de continuer à se porter volontaires malgré l’augmentation de la prime.
Notons d’ailleurs que cette indispensable couverture 24/7 est tellement cruciale qu’elle n’a pas du tout été préparée par la Direction ; les plages d’astreintes restant donc pour l’instant exactement les mêmes qu’avant. Nous n’avons pas le sentiment que le groupe soit mis en péril pour autant.
Au final, il se pourrait donc que cette mesure soit contre-productive.

Utilisation des nouveaux téléphones

Le CHSCT a signalé à la direction le défaut des smartphones d’entreprise d’entrée de gamme, qui se déconnectent inopinément.
Suite aux demandes insistantes de vos élus, la direction s’engage à :
  • ne pas utiliser la géolocalisation des téléphones ;
  • ne pas accéder aux données contenues dans les téléphones ;
  • ne pas sanctionner un salarié pour installation d’applications, faute d’une liste précise et exhaustive de celles qui sont interdites.

Plan d'efficacité managériale

Avec l’aide d’un cabinet extérieur, la direction va proposer aux managers, aux chefs de projet et aux experts (cette dernière catégorie étant toujours en cours de définition) un questionnaire d’évaluation. Il sera suivi d’un entretien individuel avec une personne du cabinet qui vous présentera et discutera avec vous des résultats du test (nous ne saurions trop vous conseiller de lire cet article sur l’effet Barnum). Le but de ce plan est de proposer à chacun un parcours de formation “personnalisé”.
Votre hiérarchie n’aura pas accès aux résultats de votre test mais sera associée aux actions de formation associées.

Désimbreication Retraite/Assurance (été 2014)

Les transferts de personnel de SI2M vers le GIRC (GIE informatique de l’Agirc Arrco) ne sont pas attendus avant la fin de 2017. Les discussions portent actuellement sur :
  • les applications qui doivent être intégralement gérées par le GIRC ;
  • le nombre de personnes à transférer ;
  • le profil de celles-ci.
A ce jour, la direction ne compte pas laisser le choix aux personnes concernées. Toutefois, compte-tenu de l’éloignement du site de Saint-Quentin en Yvelines (SI2M) de celui de Central Seine (GIRC), elle s’engage à étudier les cas particuliers qui lui seront soumis.

Un CE sera consacré en octobre à l’avancement de ce projet, en présence (normalement) du Directeur du Système d’Information ou du Directeur de “Directeur du Système d’Information”.

La CFTC défend pour sa part l’extension du plan de départ à tous les volontaires. Il nous semble en effet incohérent de dévaloriser les filières techniques (y compris le développement), dont on nous rappelle sans arrêt le peu d’avenir qu’elles ont et, dans le même temps, de s’opposer à leur transfert vers des cieux nettement plus accueillants (le GIRC n’entendant pas se passer de ce genre de compétences, bien au contraire).

Temps de travail : point au 8 juillet 2014

Depuis le 8 juillet : une seule réunion de négociation, précédée de réunions bilatérales entre la direction et chaque organisation syndicale. Ce n’était pas une nécessité pour la CFTC car nos positions sont claires et ne diffèrent pas entre les réunions plénières et les rencontres discrètes dans les bureaux de Laffitte.

Place, donc, au compte-rendu de la réunion plénière.

Sur la partie “temps de travail” proprement dite, nous avons obtenu satisfaction sur la totalité des points que nous avions défendus, souvent seuls, à savoir :
  • l’abandon des plages fixes, quelle que soit la formule horaire choisie ;
  • une journée minimale de travail ramenée à quatre heures dans le cas de la formule “38H30” ;
  • la majoration des heures de travail réalisées en Heures non ouvrées (HNO) ou lors des astreintes. La direction ne voulait majorer que les heures supplémentaires (ce qui est moins avantageux pour les salariés) et les heures de nuit (donc à partir de 21H) ;
  • la réversibilité du choix du forfait jour : ceux qui ont opté pour cette formule pourront donc revenir au badgeage sans accord préalable de la hiérarchie. C’est le seul point que nous n’étions pas les seuls à défendre.

Sur la partie “astreintes”, nous pouvons noter quelques avancées. La plus notable d’entre elles est la reprise de notre demande de garantie de temps badgé. La direction accepte de réintégrer automatiquement (c’est une nouveauté) une partie des heures des salariés si ceux-ci devaient être pénalisés par le respect des 11H de repos.
Le système proposé est le suivant : si un salarié doit faire 7H38’ par jour il ne peut les réaliser qu’en arrivant au moins à 10H52 (19H moins 7H38’ moins 30’ de pause obligatoire). Si, pour respecter 11H de repos, il ne peut arriver qu’à 14H (fin d’intervention à 3H du matin), 3 heures et 8 minutes seront ajoutées à son compteur (soit le temps entre 10H52 et 14H).

Le principal point d’achoppement reste la rémunération des astreintes. Le montant est certes revu à la hausse mais reste nettement insuffisant au regard de l’explosion des heures couvertes. Nos négociateurs ont croisé le fer avec la direction et balayé les arguments avancés. Mais nous étions bien seuls…

La partie astreintes régulières de l’accord serait valable du premier janvier au 31 décembre 2015 (toujours à la demande de la CFTC). Après une année de mise en oeuvre, les syndicats auront donc la possibilité d’améliorer l’accord pour corriger les défauts constatés ou de refuser de le prolonger.